« C’est ma grand-mère maternelle qui a commencé à importer du shit en France », raconte Salim*, dont la famille, dit-il, contrôlait le trafic de shit entre le Maroc et la France. Ce rifain originaire de Ketama, aujourd’hui travailleur social, a vécu au quotidien le stress d’une famille toujours sur le « qui-vive », arrivée en France en 1966, à Sens dans l’Yonne, suite à quelques petits problèmes avec la concurrence. Pour Vice France, le quadragénaire revient sur la genèse du business familial dans l’Hexagone et explique pourquoi il a fait un autre choix de vie. Selon Salim, la corruption touchait tous les niveaux de la hiérarchie policière.